10 Août 2023
4ème de couverture:
Chaque jour, Ruth se félicite d'avoir écouté sa petite voix intérieure : c'est bien en République dominicaine qu'il lui fallait poser ses valises. Chez elle. Il suffit de regarder sa fille Gaya pour en être sûre. À la voir faire ses premiers pas et grandir aux côtés de ses cousines, elle se sent sereine, apaisée. En retrouvant la terre de son enfance, elle retrouve aussi Almah, sa mère. Petit à petit, la vie reprend son cours et Ruth – tout comme Arturo et Nathan – sème les graines de sa nouvelle vie, loin des bouleversements de son époque : Guerre des Six-Jours, assassinat de Martin Luther King, chute de Salvador Allende... Jusqu'au jour où Lizzie, son amie d'enfance, revient à Sosúa dans des conditions douloureuses...
Je crois bien qu'après Les Déracinés, c'est mon tome préféré de cette saga! Retour enfin à une vie plus douce et apaisée en République Dominicaine, où Ruth a finalement décidé de faire sa vie.
Comme dans les tomes précédents, Les déracinés et l'Américaine, on suit toujours à travers les yeux des protagonistes les grands événements de notre histoire, mais on est ici plus sur de la romance, sans tomber dans la niaiserie, ce qui est une parenthèse agréable après ces grands tourments de l'histoire. Ruth reprend sa vie et ses amours en main, retrouve sa chère famille à Sosúa, élève son bébé seule, mais pas pour très longtemps...
Toutefois, sa vie se voit bouleversée avec le retour de son amie d'enfance Lizzie, dont la famille n'a pas vécu son "déracinement" de la même façon que les Rosenheck.
On lit les dernières pages avec tristesse, mais heureux de savoir qu'un dernier tome arrive!